15 ans après le précédent, et reporté plusieurs fois, il s’est finalement tenu. Coorganisé par l’Association des Hydrogéologues des Services Publics (AHSP), l’ENSEGID et le SMEGREG, et soutenu par l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, le Colloque « Gestion des Eaux Souterraines » a rassemblé plus de 250 personnes durant 3 jours. Un pari réussi…
Le pari a été tenu de réunir chercheurs, ingénieurs et décideurs autour d’une cause commune, la complexe gestion des eaux souterraines et ses défis face au changement climatique.
3 jours de colloque, 42 conférences, 2 tables-rondes, plus de 50 intervenants, 5 conférenciers grands témoins invités, 20 exposants … l’événement aura permis de confirmer l’importance du sujet et l’intérêt des participants que les organisateurs n’attendaient pas si nombreux dans l’amphithéâtre de l’ENSEGID où il a fallu pousser un peu les murs !
Le colloque avait notamment pour ambition « une meilleure maîtrise par les hydrogéologues des implications non techniques de leur discipline, la possibilité, pour tous, de mesurer la complexité de cette science du fait de sa dimension naturaliste, et, pour les élus, de se sentir plus à l’aise face à cette complexité« , comme l’a indiqué Bruno de Grissac, directeur du SMEGREG, dans son discours d’ouverture.
Mission accomplie, grâce aux multiples interventions et notamment celles des grands témoins invités comme René Therrien et François Anctil, venus spécialement du Québec, où encore Florence Habets, qui signe l’éditorial de ce n°12 de la Lettre des nappes profondes.
Sur la gouvernance, Bernard Barraqué et Philippe Marc ont ouvert les débats avant de laisser la parole aux élus locaux pour une table ronde sur le sujet.
Objectifs atteints donc, pour ce colloque, qui se voulait « un temps et un lieu d’échanges et de partages entre les diverses communautés » pour Alain Dupuy, directeur de l’ENSEGID.
En revivant tous ces échanges bientôt disponibles en ligne, en les faisant connaître, vous pourrez contribuer à « faire sortir les eaux souterraines de leur anonymat, faire en sorte qu’elles ne soient plus le cousin oublié des politiques de gestion des ressources en eau » comme l’ont souhaité les organisateurs.