N°8 - janvier 2022
|
||
Regardez la version en ligne. | ||
![]() |
||
EditorialPierre DUCOUT
|
||
![]() |
||
![]() |
||
CLE et SMEGREG : renouvellement des instances suites aux électionsSuite aux élections municipales de 2020, puis aux scrutins départementaux et régionaux de 2021, les compositions de la CLE et du comité syndical du SMEGREG ont été modifiées. ![]() |
||
![]() |
||
![]() |
||
Quelles ressources pour l’eau potable dans l’est du département de la Gironde ?
![]() |
||
![]() |
||
Cartes de vulnérabilité des nappes du SAGE et Atlas des zones à enjeux aval
![]() |
||
![]() |
||
![]() |
||
Révision des volumes maximum prélevables pour certaines nappesLa CLE a décidé d'engager la révision des limites à l'exploitation de certaines nappes, les fameux volumes maximum prélevables objectifs (VMPO) : description d'un exercice complexe et exposé des motifs. ![]() |
||
![]() |
||
Etude Prospective de la demande en eau potable
![]() |
||
![]() |
||
![]() |
||
3 questions à Bernard BARRAQUE -
"L'eau fait partie du patrimoine commun de la nation" nous dit l'article 1er de la Loi sur l'eau de 1992. Trois questions sur le caractère particulier de ce patrimoine du point de vue de l'économie institutionnelle.
Question n° 1 : L'article 1er de la Loi sur l'eau de 1992 se poursuit par "Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels, sont d'intérêt général". Patrimoine commun, intérêt général, service public quand on parle d'eau potable, … quel statut particulier se cache derrière ces qualificatifs ?L'économie politique distingue 4 types de biens. Les biens de marché font l’objet d'une rivalité et d’une appropriation exclusive, comme une bouteille d’eau minérale par exemple. A l'opposé, ni rivalité ni exclusivité pour les biens publics purs comme un phare en bord de la mer. Deux types de biens publics impurs complètent cette typologie. Ceux où il y a peu de rivalité mais possibilité d’exclusion (autoroute à péage, eau du robinet sous pression) et, à l’inverse, ceux où il y a rivalité sans guère de possibilité d’exclusion comme une nappe d'eau souterraine utilisée à plein. Le service public de l'eau potable est un bien à péage. Le prix est le même pour tous dans un service, il y a assez de pression en principe pour que les voisins ne se gênent pas, on n’est pas obligé d’en acheter et on risque la coupure, en théorie, si on ne paye pas sa facture. La ressource en eau, de son côté, est en général partagée par des usagers différenciés qui, à l’intérieur d’un territoire délimité, ne peuvent pas être exclus, du moins en démocratie. Elle peut être considérée comme un bien public ou un bien commun.
Question n° 2 : Bien public, bien commun, quelle différence ?Dans notre culture, les biens publics ont des effets indivisibles (parapluie nucléaire, éducation nationale) et renvoient à une gestion par une autorité publique, l'Etat, qui en assure arbitrairement la répartition, comme dans le cas du domaine public fluvial. Un bien commun devrait quant à lui, selon les économistes, être géré par la communauté de ses usagers dans une logique d’équité contraignante. L’Etat devrait soutenir les communautés d’usagers sans être trop intrusif (sauf en cas de fonctionnement inéquitable du commun, dénoncé par une partie des usagers).
Question n° 3 : Et quelles conséquences sur le financement ?Ecartons tout de suite les services publics qui, du fait de leur caractère commercial, sont couverts par des factures, même en cas de régie publique. Dans le cas d’un bien public, le financement est assuré par l’autorité publique et donc par des impôts. C’est le cas de la taxe GEMAPI. Un bien commun devrait théoriquement être financé par ses usagers via des redevances dont ils fixent la répartition de façon non pas égalitaire mais équitable. C’est ce qu’on avait voulu faire en 1964 avec nos agences de l’eau. Faute d’une reconnaissance de la spécificité des biens communs en France, les redevances des agences sont désormais considérées comme des impôts et sont donc passés sous le contrôle étroit du Ministère des Finances. En posant dès 2003 le principe d'une redevance dédiée au financement de la gestion des ressources de son territoire, le SAGE Nappes profondes affirmait le caractère de bien commun de ses ressources. Reste désormais à traduire cette affirmation dans la pratique, la récente extension des missions des services d'eau potable à la gestion quantitative de la ressource constituant un pas dans cette direction.
|
||
![]() |
||
![]() |
||
Un schéma et un contrat pour garantir l'efficacité du 1er projet de substitution structurant
![]() |
||
![]() |
||
![]() |
||
|
||
![]() |
||
Pesticides et qualité de l'eau du robinet en Gironde
Pesticides : le paradoxe girondin ou de l'intérêt des nappes profondes pour l'alimentation en eau potable |
||
![]() |
||
![]() |
||
2 trophées pour le SMEGREG et la Gironde
Les premiers "Trophées économies d’eau" ont été remis le 5 mai 2021 à l'occasion du Carrefour des gestions locales de l’eau (CGLE). Sept collectivités ont été récompensées pour leurs actions de préservation de la ressource. Lauréat dans deux des trois catégories, le SMEGREG s'est distingué au côté du SIAO de Carbon Blanc. ![]() |
||
![]() |
||
![]() |
||
Révisions des autorisations de prélèvementPour la bonne gestion des nappes profondes, la stratégie de gestion inscrite dans le SAGE des Nappes profondes de Gironde repose sur 3 piliers : une politique d'économies d'eau et de maîtrise des consommations, des substitutions de ressource et un encadrement des autorisations de prélèvement. ![]() |
||
![]() |
||
Les économies d’eau en chiffres47 m3/an : c’est la consommation d'eau potable moyenne par habitant en Gironde, ce qui place les Girondins dans le peloton de tête des français les plus raisonnables.
|
||
![]() |
||
![]() |
||
Nouveaux mandats, nouvelles sollicitations pour les groupes de travail de la CLEPour la déclinaison opérationnelle du SAGE, la CLE s’appuie sur 3 groupes de travail internes qui peuvent associer à leurs travaux toute « personne ou structure ressource » selon les besoins. A la demande de la CLE, les travaux ont repris pour un groupe de travail et le groupe d'experts hydrogéologues. ![]() |
||
![]() |
||
![]() |
||
Tous droits réservés, SMEGREG Si vous ne souhaitez plus recevoir nos nouvelles, désabonnez vous |
||
La lettre d'information des Nappes profondes de Gironde présente l'actualité de la CLE, du SAGE et de l'EPTB des Nappes profondes de Gironde. Elle traite de la réglementation, de la mise en œuvre du SAGE, des initiatives locales, des techniques mobilisables, des résultats obtenus, ...
En vous abonnant, vous acceptez que vos données soient utilisées par le SMEGREG pour vous faire parvenir cette lettre d'information. Conformément à la réglementation en vigueur, vous disposez d'un droit d'opposition, d'accès, de portabilité, de rectification ou de suppression des données qui vous concernent. Ces droits peuvent être exercés en contactant le Délégué à la Protection des Données du SMEGREG par voie électronique à l'adresse suivante : contact@smegreg.org Données personnelles Les informations recueillies sur le site smegreg.org et ses différents formulaires de saisie sont enregistrées dans un fichier informatisé pour favoriser les échanges entre la communauté des acteurs de la gestion intégrée de l’eau. Les informations nominatives sont conservées pendant une durée illimitée ou jusqu’à la réception d'une demande de résiliation de votre abonnement. |































