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Base de données des diagnostics de forage en Gironde

diag forageDepuis 2003, la législation impose l’inspection périodique des ouvrages souterrains de surveillance ou de prélèvement d'eau potable. En Gironde, pour une gestion minutieuse de son parc de forages, l’EPTB des Nappes profondes a décidé de créer une base de données départementale, riche de nombreux renseignements précieux en matière de gestion et de prospective.

L'arrêté du 11 septembre 2003 fixe les prescriptions générales applicables aux ouvrages souterrains utilisés pour la surveillance ou le prélèvement d'eau. Les forages situés dans les périmètres de protection des captages d'eau potable et ceux qui interceptent plusieurs aquifères superposés doivent faire l'objet d'une inspection périodique, au minimum tous les dix ans.

Ces diagnostics ont pour but de vérifier "l'étanchéité de l'installation concernée et l'absence de communication entre les eaux prélevées ou surveillées et les eaux de surface ou celles d'autres formations aquifères interceptées par l'ouvrage". Ils sont ainsi l'occasion de faire un point général sur l'état du forage et de ses équipements hydrauliques. En Gironde, plus de 15 ans après l'entrée en vigueur de cette réglementation, force est de constater que tous les ouvrages concernés n'ont pas fait l'objet de cette auscultation régulière. De plus, si diagnostic il y a eu, celui-ci n'est pas toujours immédiatement retrouvé en cas d'incident soudain sur un forage.

A l'issue d'une évaluation de l'état du parc de forages existants, exercice imposé par le SAGE des Nappes profondes de Gironde, la Commission Locale de l'Eau a demandé au SMEGREG de centraliser les diagnostics de forage à l'échelle départementale, tout d'abord pour les ouvrages utilisés pour la production d'eau potable. La collecte pour les autres ouvrages, plus complexe, est à l'étude.

L'intérêt d'une telle base de données départementale est triple :sonde diag

  • tirer de ce large échantillon d'ouvrages des informations sur leur dépérissement permettant d'orienter le programme de réhabilitation des forages, lui aussi prévu par le SAGE, vers les cibles les plus pertinentes (qui ne sont pas les forages les plus anciens même si certains datent du 19e siècle) ;
  • tenir à disposition des services d'eau potable, membres ou non du SMEGREG, ou de leur délégataire, des données les plus exhaustives possible sur leurs captages ;
  • alerter ces services à l'approche de l'échéance des 10 ans prévus par la réglementation pour actualiser ces diagnostics.

Moins d'un an après son lancement au cours de l'été 2019, la collecte des données disponibles sur les quelques 400 forages en exploitation pour l'eau potable en Gironde se traduit déjà par le recueil de près de 225 documents concernant de l'ordre de 150 forages.

La lettre des Nappes profondes