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Certaines nappes du périmètre du SAGE des Nappes profondes de Gironde s’étendent largement dans le bassin Adour Garonne. Leur gestion s’organise dans le sud du bassin, sous l’impulsion de l’Institution Adour, qui a récemment recruté Mélanie Erostate, Docteur en hydrogéologie, en tant que chargée de mission « nappes profondes ».

Dans le bassin Adour Garonne, des nappes profondes existent du fleuve Charente au pied des Pyrénées, des environs de Dax à Toulouse. Elles s’étendent sur plus de 30 000 km² dans le sud du bassin où leur gestion s’organise sur une emprise de 12 000 km², principalement dans le bassin de l’Adour.

Elles sont pour l’essentiel exploitées dans les Landes, le Gers et les Pyrénées Atlantiques. Largement utilisées pour l’eau potable, mais aussi pour le thermalisme et, plus marginalement, les usages agricoles et industriels, on y prélevait 24 millions de m3 en 2016 tous usages confondus. Avec près de 17 millions de m3 prélevés chaque année, l’eau potable est l’usage majoritaire. Ce sont ainsi 270 000 habitants qui disposent à leur robinet de l’eau des nappes profondes, dont 70 000 qui dépendent exclusivement de cette source d’approvisionnement.

Ces ressources sont stratégiques pour les quatre départements fondateurs de l’Institution Adour (Hautes Pyrénées, Gers, Landes et Pyrénées Atlantiques), Etablissement Public Territorial de Bassin (EPTB) qui assure déjà l’animation de trois SAGE : Midouze, Adour Amont et Adour aval. Comme en Gironde, la nappe de l’Eocène, plus connue sous le nom de nappe des sables infra-mollassique de l’Eocène, est la ressource la plus médiatisée. Ici aussi se posent les questions des limites à son exploitation, des contraintes à s’imposer localement pour préserver son intégrité, des modalités d’un partage équitable de l’accès à cette ressource, le tout dans un objectif de gestion équilibrée et durable.

Après la construction d’un modèle géologique support d’un modèle hydrogéologique (projet GAIA porté par le BRGM et financé l’Agence de l’eau Adour Garonne et Teréga), puis une étude socio-économique (réalisée par le BRGM pour le compte de l’Institution Adour avec le concours de l’Agence de l’eau), le temps est désormais à l’action. Sous le pilotage de l’Institution Adour, qui a donc créé un poste de chargé de mission « nappes profondes », un comité de pilotage regroupant près de 80 acteurs du bassin s’attache à identifier le meilleur outil de gestion pour ces nappes, désormais perçues comme un patrimoine, certes invisible, mais stratégique pour le territoire et à gérer en commun. Pour les nappes du sud du bassin, l’année 2022 sera marquée par le choix d’un outil de gestion et l’engagement des premières simulations dans le modèle.