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Et si on réduisait au maximum les pertes sur tous les réseaux d’eau potable du département, combien de m³ pourrait-on économiser ?

Le SAGE des Nappes profondes a arrêté en 2003 sa stratégie pour restaurer le bon état quantitatif des ressources surexploitées : priorités aux économies d’eau, et substitutions de ressource en complément. Mais après 20 ans d’une politique volontariste, quel est le volume du gisement d’économies d’eau résiduel par réduction des pertes en distribution ?

Mammouth sous la pluie

Quel volume d’eau pourrait-on économiser en réduisant les pertes des réseaux d’eau potable ? Préoccupation depuis 2003 en Gironde, où les pertes ont été déjà réduites de plus de 10 millions de m³ par an, cette question est encore plus d’actualité avec les ambitions affichées dans le Plan eau arrêté par le gouvernement.

Pour répondre à cette question, le SMEGREG a étudié les performances des services d’eau potable girondins sur la période 2018-2022 et plus particulièrement l’Indice Linéaire de Perte (ILP) de chaque service.

Si l’on prend pour objectif la réduction de cet ILP jusqu’au seuil faible de la grille arrêtée par la Commission locale de l’eau du SAGE des Nappes profondes, et ce pour tous les services, l’ordre de grandeur du volume qui pourrait être économisé est de 8 millions de m³, soit environ 6% des volumes prélevés chaque année pour l’alimentation en eau potable.

Certes, pas de quoi résoudre le problème de surexploitation de l’Eocène, mais suffisamment tout de même pour éviter des investissements lourds dans la recherche de ressources alternatives. Pour mémoire, les améliorations de rendement enregistrées depuis l’approbation du SAGE en 2003 correspondent à des dépenses évitées à concurrence de plus de 100 000 millions d’euros pour créer des infrastructures de substitution. Et difficile de dire si ce gisement d’économies estimé à 8 millions de m³ sera effectivement mobilisable en pratique. Une partie l’est à l’évidence, certains services n’ayant pas encore engagé les programmes de réduction des pertes demandés par le SAGE. Pour d’autres en revanche, qui ont déjà fait beaucoup, les gains supplémentaires nécessiteront des efforts en termes de recherche de fuites, de réparation ou de renouvellement très lourds, peut être hors de portée dans certains cas.

Quoi qu’il en soit, le SAGE fait obligation aux services d’eau potable de mettre en œuvre les moyens pour réduire les pertes, atteindre et maintenir un niveau de performance élevé, avec deux intérêts en résultats : un patrimoine mieux entretenu pour le service et des coûts évités à grande échelle en matière de substitution de ressources.