En Gironde, et notamment sur la moitié Est du département, plusieurs services d’eau potable n’ont d’autre ressource accessible que la nappe de l’Eocène en état de surexploitation. Où sont les ressources pour réduire les prélèvements de ces services à l’Eocène et faire face à l’augmentation de la demande ? Question à laquelle va répondre l’étude lancée par le SMEGREG sur la moitié Est du département.
Le territoire de cette étude couvre une surface de 3 500 km2, recoupe 35 services d’eau potable et compte 89 captages d’eau potable. L’étude vise à identifier les ressources mobilisables pour l’alimentation en eau potable en complément ou substitution aux captages existants, qu’il s’agisse de ressources dont la disponibilité est démontrée ou seulement supposée, que ce soit du point de vue qualitatif ou quantitatif.
L’étude doit évaluer autant que faire se peut la disponibilité de ces ressources et préciser les investigations à mettre en œuvre pour confirmer ou infirmer cette disponibilité. Une fois la ressource caractérisée, il s’agit de proposer des modalités de mobilisation de ces ressources en hiérarchisant les propositions sur la base d’une grille d’analyse arrêtée avec les parties intéressées parmi lesquelles les services d’eau potable concernés et la Commission Locale de l’Eau.
Confiée à la société ANTEA, société d’ingénierie et de conseil en environnement, cette étude aboutira à des préconisations attendues pour le 3ème trimestre 2020. D’un montant de 138 000 €, cette étude a reçu le soutien de l’Agence de l’eau Adour Garonne à hauteur de 63 000 €.