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Pour la bonne gestion des nappes profondes, la stratégie de gestion inscrite dans le SAGE des Nappes profondes de Gironde repose sur 3 piliers : une politique d’économies d’eau et de maîtrise des consommations, des substitutions de ressource et un encadrement des autorisations de prélèvement.

La révision des autorisations de prélèvement est inscrite dans le SAGE comme une action indispensable à l’atteinte des objectifs du schéma. Elle vise à garantir à la fois la mise en œuvre effective des économies d’eau, l’efficacité des substitutions de ressources et un partage équitable des efforts entre usagers et territoires. La CLE et les services de l’Etat viennent d’engager une révision générale des autorisations de prélèvement des services d’eau potable qui doit aboutir à la signature d’un arrêté préfectoral dans le courant 2022. Alors que la limite du supportable a été arrêtée à 38,3 millions de m3/an pour l’Eocène centre, les volumes prélevés dans cette unité de gestion dépassent cette limite de près de de 10 millions de m3.

10 millions de m3/an, c’est justement la capacité de production du projet de Champ captant des landes du Médoc porté par Bordeaux Métropole. Ce projet vise à approvisionner l’agglomération et des territoires ruraux périphériques avec une eau qui viendra se substituer à des prélèvements à l’Eocène centre.

Le problème de surexploitation en passe d’être résolu ?

10 millions de prélèvement en trop et bientôt 10 millions de substitution : l’équation parait simple. Pas tout à fait car le cumul des autorisations de prélèvements existantes est bien supérieur à la limite de 38,3 millions de m3 évoquée plus haut. Ce cumul est dans les faits supérieur à 65 millions de m3/an. La révision qui vient d’être engagée vise notamment à retirer les autorisations de prélèvements surabondantes non utilisées, seul moyen de garantir que les efforts de substitution faits par les uns ne soient pas annihilés par une augmentation des prélèvements des autres. Mal acceptée par certains, cette révision reste le seul moyen de garantir l’efficacité des 65 millions € d’argent public qui vont être investis, a minima, dans la création du Champ captant des landes du Médoc.